Primatie de Bretagne
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Saint Brieuc

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Message par Cathelineau Mer 21 Fév - 1:28

Hagiographie de Saint-Brieuc

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Brieuc (en breton Brieg) est l’un des sept saints fondateurs de Bretagne. Son nom est associé à Saint-Brieuc, où il fonda un monastère. On le représente souvent avec des loups qu’il dressa un soir.


I Une naissance et jeunesse galloises


Brieuc naquit à l’aube du Ve siècle, au pays de Galles. Son père, Cerpus, et sa mère, Eldrude, étaient des nobles fortunés.
L’enfant grandit en taille et en vertu auprès du Frère Hamelin, moine au service de ses parents qui lui transmis son savoir en s’assurant de son éducation. Son visage était pur et serein comme un ciel de printemps. Au lieu d’imiter la légèreté et l’insouciance des enfants de son âge, il demeurait près de sa mère, s’exerçant à tracer de sa petite main, sur des tablettes, des lignes encore imparfaites. Cependant, le jeune enfant allait bientôt se séparer de sa famille.
Une fois plus grand il se prépara à rejoindre Germain ami du frère Hamelin à Paris afin d’y étudier.
L’enfant partit sous la garde de quelques serviteurs fidèles et s’en vint à travers les mers pour arriver en France.


II Études à Paris


Brieuc avait à peine dix ans, quand il franchit le seuil du monastère de Germain.
Doté par le Très Haut des plus belles qualités de l’intelligence, l’enfant fit de rapides progrès dans les études. Il lui suffit de quelques mois pour assimiler les éléments de la langue latine, et en cinq mois il apprit par cœur tout le psautier, afin de pouvoir chanter en chœur les louanges divines avec les religieux. Très vite Germain deviendra pour Brieuc un véritable maistre en lui transmettant son savoir.
Sa charité pour les pauvres était inépuisable, il leur donnait tout ce qu’il possédait et ne pouvait en rencontrer sans leur laisser quelque chose. Il aimait le soir partager son repas avec eux ou donner des légumes que le monastère produisait.
Quand il eut atteint l’âge de vingt-quatre ans, il fut ordonné prêtre par Germain.

Quelque temps après, il fit un rêve ou il revenait au Pays de Galles afin de prêcher et diffuser la foi dans sa terre natale. Le jeune prêtre partit alors avec un compag­non de route.


III Retour au Pays de Galles


La foy si grande du jeune homme en fit un prêcheur hors pair qui fit plusieurs fois le tour du Pays de Galles.
La foy Aristotélicienne devint bientôt florissante. A la place des temples païens s’élevèrent des églises et des monastères, sanctuaires de la prière et de la mortification, d’où la louange divine montait ardente vers le ciel.


IV Départ pour l’Armorique


Une nuit de printemps, il sommeillait légèrement dans une chapelle quand il fit alors un rêve : « l’Armorique ». Il devait y prêcher la bonne parole sans différer ; aussi n’hésita-t-il pas et prit la mer avec cent-soixante-huit religieux.
Enfin, la pieuse cohorte vint aborder, après une heureuse navigation, au port d’Ack, d’où elle s’avança ensuite par terre jusqu’à la rivière de Jaudy, dans le pays de Tréguier.

Ils furent très bien accueillis par les habitants de la contrée, qui aidèrent Brieuc à bâtir un monastère à Landebaëron. Sur ces entrefaites, un messager apporta une douloureuse nouvelle, une peste cruelle ravageait le pays des Coriticiens, qui, épouvantés, réclamaient à grands cris la présence et les prières du prêcheur. Brieuc, ému de compassion, se hâta d’aller lui-même les consoler, laissant son neveu, Tugdual, à la tête du monastère.

Brieuc retourna ensuite auprès des siens, au Pays de Galles, , également touché par la maladie, afin de consoler les Gallois par sa présence. Quelques temps passèrent et son envie de retourner en Bretagne devint de plus en plus grandissante.


V Arrivée de Brieuc dans l’embouchure du Gouet


A son retour en Bretagne, Brieuc retrouva un monastère florissant grâce à la sage direction de Tugdual. Aussi résolut-il de ne rien changer à cette situation.

Choisissant alors quatre-vingt quatre religieux, il prit congé de son neveu, et après avoir longé la côte jusqu’au havre de Cesson, débarqua à l’embouchure du Gouet. Il y avait là une forêt et une vallée arrosée par une abondante source qui existe encore aujourd’hui. Le maître et ses disciples, s’étant assis au bord de l’eau pour s’y reposer, furent aperçus par un écuyer du Comte Riwall, prince de la Domnonée.
Le Comte décida alors de rencontrer le prêcheur Gallois et lui offrit l’hospitalité.
Brieuc s’avança donc avec son escorte de religieux. Il se trouve que le prince était de sa famille, venu d’outre-mer, il avait fondé un petit royaume dans l’Armorique. Après avoir remercié le Très Haut de cette heureuse rencontre, Riwal lui céda, pour en faire un monastère, son manoir situé en un lieu qu’on appelait le Champ du Rouvre, avec toutes les propriétés qui en dépendaient. Ce fut l’origine de la ville de Saint-Brieuc.

Au pied du monastère, dans la vallée silencieuse où coulait une claire fontaine, Brieuc fit bâtir une chapelle. Ce petit sanctuaire fut appelé plus tard « Chapelle Saint-Brieuc ». Lorsque, lassé par ses travaux et ses courses apostoliques, il revenait au milieu de ses Frères, jamais il n’oubliait d’aller prier dans la chapelle de la vallée. Souvent il y venait passer de longues heures dans la prière et la méditation.

Un soir que Brieuc revenait de visiter une dépendance de son monastère, il fut encerclé par une meute de loups affamés et menaçants, prêts à se jeter sur les bœufs tirant son chariot. Le saint, impassible, leva une main et, aussitôt, les loups se prosternèrent devant lui, comme demandant grâce. Il les tint ainsi en respect jusqu’au petit matin, où passèrent par là des émigrés tout juste débarqués de Galles. Voyant là un signe du Très Haut, ceux-ci demandèrent immédiatement le baptême. Après avoir ordonné aux loups de s’éloigner, Brieuc instruisit durant sept jours le livre des Vertus à ces quelques compatriotes fraîchement arrivés en Armorique puis il les baptisa au huitième jour.

C’est à cette date que la Grâce du Paradis solaire fut en effet accordée à Brieuc en raison de sa vie dédiée au Très-Haut et de ses actes si pieux, faisant de lui un grand serviteur de l’Eglise.

Sa mort est restée célèbre puisqu’il se coucha sur son pauvre grabat et mourut en paix en l’an cinq cent deux. C’est ainsi que l’homme qui est resté simple tout au long de sa vie, ami de tous et proche des pauvres rejoignit le Très Haut. Par sa vie, il est resté pour les Briochins et les Bretons un exemple de piété à suivre.

Il est fêté le premier mai.
Cathelineau
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Date d'inscription : 07/02/2018

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